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La calomnie et le mensonge n’ont pas de place dans un Etat de droit

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Il y a quelques jours, le FOCODE est victime d’un montage aussi grossier que bidon de la part de personnes malvéantes aux intentions nuisibles. C’est avec grand étonnement que le FOCODE a appris qu’un groupe de gens non encore identifiés –parce qu’ils ont honte de dévoiler leurs figures physiques devant la face du monde- fait circuler sur les réseaux sociaux et sites web une pétition qui accable le Forum pour la Conscience et le Développement et son président Pacifique NININAHAZWE de tous les maux, rendant cette organisation de la société civile coupable des crimes de sang commis à l’Université du Burundi

durant l’année académique 1994-1995 et bien d’autres encore. Face à ce montage digne d’un gang à la rescousse d’un pouvoir déliquescent, le FOCODE exprime sa vision des choses :

  1. Le FOCODE est une organisation sans but lucratif fondée en 2001 par un groupe de 27 étudiants de l’Université du Burundi et agréée par l’ordonnance ministérielle No530/697 du 11/9/2002 (cf l’en-tête ci-haut). Cela étant, chacun peut se demander comment une organisation qui n’était pas encore née en 2000 a pu massacrer des étudiants innocents en 1995.
  2. Les membres fondateurs du FOCODE étaient animés d’un esprit rassembleur et patriotique. En effet, depuis les massacres des étudiants hutus dans les campus universitaires, le clivage hutu-tutsi était si profond que même au restaurant universitaire, les étudiants se rangeaient sur chaîne devant les guichets selon l’appartenance ethnique. Ainsi on trouvait une chaîne pour les hutu et une chaîne pour les tutsi. Ulcérés par ces divisions et craignant la réédition du carnage de 1995, 27 étudiants de toutes les ethnies et provenant de toutes les provinces du Burundi se sont mis ensemble pour aider leurs condisciples et concitoyens à sortir de ce bourbier. C’est ainsi qu’est né le FOCODE.
  3. L’intention des membres fondateurs était de faire du FOCODE une vraie famille pour un foisonnement des valeurs humaines et patriotiques et du Burundi une patrie fière. Ainsi 5 principes fondateurs ont été retenus :
    Nous sommes confiants en l’avenir de notre pays ;
    Il n’y a pas d’avenir dans la haine ;
    Le travail est le ciment d’un avenir sûr ;
    Seule la stabilité nationale peut créer un environnement propice              développement ;
    La vocation sociale et humaniste du FOCODE
  4. En vertu de ces principes, de notre engagement que « Rien ne se fera pour notre bonheur sans notre concours », mais aussi en vertu des lois nationales en l’occurrence la constitution, la loi sur les ASBL et les traités et conventions internationaux auxquels le Burundi fait partie, le Forum pour la Conscience et le Développement a le droit d’exercer comme une organisation sans but lucratif et un redresseur de torts responsable et citoyen, n’en déplaise aux fossoyeurs de la République et des libertés publiques se proclamant plus patriotes parce qu’investis de la légalité. Le FOCODE vous rappelle que la légitimité précède la légalité et cette première ne se maintient qu’en remplissant le contrat du peuple.
  5. Le FOCODE réaffirme son engagement à ne JAMAIS trahir les valeurs humaines et patriotiques qui sont le fondement de son existence même et ne cédera jamais à des montages insensés dont l’objectif inavoué n’est rien d’autre que de réanimer les vieux démons de la haine ethnique entreles Burundais.
  6. L’action citoyenne menée par le FOCODE sous la direction de Pacifique NININAHAZWE, son président, fait trembler la clique de dictateurs clientelistes et ses quelques clients qui jouissent de tous les avantages malgré la misère indicible dans laquelle croupissent des millions de Burundais. Le FOCODE ne baissera pas les bras tant que la constitution et les autres lois de la République ne seront pas respectées ; détrompez-vous !
  7. Le FOCODE demande enfin ce qui suit :

Aux membres de rester sereins, solidaires et vigilants face à ces ignorants qui ne sont pas d’ailleurs à leur première tentative de déstabilisation de notre chère famille ;
Aux citoyens burundais de rester unis et de se lever comme un seul homme pour dire NON à la haine ethnique et à toute tendance de nature divisionniste. Notre chère patrie a tellement souffert des divisions ethniques et mérite mieux ;
« Unis dans la conscience et la sueur, nous bâtirons une patrie fière »

Pour le FOCODE,
NDAYISHEMEZA Denis
Vice-Président


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